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offrait l’aspect d’un grand nid, toutefois, avec cette différence : elle possédait un toit.

Oh ! pas un toit comme en construit l’homme moderne, ni même tel que le conçoivent de nos jours les plus arriérés des sauvages. C’était un travail grossier où les matériaux s’entassaient pêle-mêle au-dessus de la fourche où nous perchions. Quatre ou cinq fourches adjacentes soutenaient ce que j’appellerai l’échafaudage du toit, formé de bâtons d’environ un pouce de diamètre et sur lesquels reposaient les branches et les rameaux. Ceux-ci semblaient y avoir été lancés sans ordre ni méthode et sans aucun souci d’imperméabilité, car, je dois l’avouer, par grosse pluie, l’eau filtrait à travers le toit de façon déplorable.

Revenons à mon beau-père, le Jaseur. Comme je l’ai déjà dit, il rendait insupportable à ma mère et à moi la vie familiale. Par vie familiale je n’entends pas le nid aérien qui faisait eau de toutes parts, mais le groupe humain formé par nous trois. Le Jaseur s’acharnait contre moi avec méchanceté :