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m’élançais d’un arbre à l’autre à des hauteurs vertigineuses.
Vous étonnez-vous à présent que je fusse effrayé et oppressé par mes nuits hantées de cauchemars ? J’étais maudit, et, ce qui pis est, je craignais de le dire. Je ne saurais expliquer pour quelle raison, mais j’attachais à ces rêves un sentiment de culpabilité, encore qu’il me fût impossible de déterminer la nature de ma faute. Durant de longues années, je souffris en silence jusqu’à ce que, parvenu à l’âge d’homme, j’appris l’origine de ces affreux songes.