dans les soixante kilos. La face large et aplatie, ses sourcils surplombaient des yeux très rapprochés et enfoncés dans les orbites. Son nez camus – était-ce bien un nez ? – formait deux orifices, les fosses nasales s’ouvrant en dehors au lieu de s’ouvrir vers le bas.
Le front fuyait en arrière à partir des yeux et des cheveux, commençant tout de suite au-dessus des yeux, lui couvraient entièrement la tête, ridiculement petite et supportée par un cou aussi ridiculement court et épais.
Son corps était, comme les nôtres, d’une structure tout à fait rudimentaire. Il avait en réalité une poitrine vaste et profonde, mais par ailleurs, on ne distinguait aucune générosité de lignes, point de muscles protubérants ; les épaules elles-mêmes paraissaient étriquées. En somme, il représentait la force, mais une force sans beauté ; la force primitive, féroce, destinée à empoigner, agripper, déchirer et détruire.
Il avait des hanches étroites et ses jambes, maigres et velues, étaient torses, avec des