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aventurer. Nous revînmes ensuite à l’Ouest, et après avoir franchi une chaîne de montagnes, nous regagnâmes la côte. Mais cette région ne nous était rien moins que propice. Entièrement dénudée, elle n’offrait que des promontoires désolés, battus par le flot et les vents violents qui ne cessaient de souffler.

Repassant les monts, nous marchâmes vers l’Est et le Sud et nous retrouvâmes au bord du grand marécage.

Bientôt nous gagnâmes l’extrémité méridionale du marécage et continuâmes au Sud-Est. Le pays était agréable, la température clémente et nous nous enfonçâmes de nouveau dans la forêt. Quelque temps après, ayant retraversé les montagnes, nous descendîmes dans une contrée plus boisée encore. Plus nous nous éloignions de la mer, plus l’air devenait tiède ; nos pérégrinations nous amenèrent au bord d’un large fleuve que la Rapide semblait déjà connaître. Sans doute avait-elle visité ces parages durant ses quatre années d’absence loin de la horde. Allongés sur deux troncs d’arbres, nous débarquâmes sur l’autre rive