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18. Fin de nos pérégrinations

Je ne conserve aucun souvenir précis de notre marche errante à travers le grand marécage. Quand je jette un regard vers cette époque, une foule d’impressions incohérentes m’envahissent l’esprit et je perdis complètement la notion du temps. Je n’ai aucune idée de la longueur de notre séjour dans cette région marécageuse, mais nous dûmes y passer plusieurs semaines. Mes réminiscences des événements qui s’y déroulèrent prennent invariablement l’aspect de cauchemars. J’ai l’impression d’avoir erré pendant des éternités dans un désert humide et visqueux où des serpents venimeux nous attaquaient, tandis que des bêtes féroces rugissaient autour de nous et qu’à chaque