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À ce moment-là, les cavernes des étages supérieurs se vidèrent tout d’un coup. Ceux de la horde qui n’avaient pas encore été enfumés escaladèrent la falaise, et plusieurs échappèrent ainsi à la mort. Les hommes du Feu ne pouvaient bander leurs arcs assez vite mais bientôt les traits emplirent l’air et, par vingtaines, les fuyards retombèrent en arrière ; cependant certains purent gagner le sommet et s’échapper.

À présent, l’envie de fuir l’emporta chez moi sur la curiosité. Les flèches avaient cessé de voler. Toute la horde semblait avoir abandonné les cavernes, mais peut-être en restait-il encore quelques membres cachés dans les rangées supérieures. La Rapide et moi décidâmes d’escalader à notre tour la falaise. Dès qu’ils nous virent, les hommes du Feu poussèrent des cris perçants, provoqués non par ma présence, mais par celle de ma compagne. Babillant entre eux, ils la désignaient du doigt. Ils ne tentèrent pas de la tuer ; pas une flèche ne fut dirigée contre nous. Ils l’appelaient d’une voix douce et enjôleuse. Je m’arrêtai et regardai en bas.