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au moment où les assaillants battirent en retraite, ils abandonnèrent sur le terrain trois blessés qui se débattaient dans la douleur. L’un d’eux essayait de fuir en rampant, mais nous les achevâmes. Rugissant de colère, nous fîmes pleuvoir, sur les trois malheureux, une avalanche de pierres. Plusieurs hommes du Feu s’avancèrent pour mettre leurs bébés à l’abri, mais notre bombardement les fit reculer.

Fous de rage, les hommes du Feu redoublèrent de prudence. Malgré leurs hurlements, ils se tinrent à distance et nous criblèrent de flèches. Nous cessâmes de lancer des pierres. Une demi-douzaine d’entre nous étant tués, une vingtaine hors de combat, le reste se réfugia à l’intérieur des cavernes. Je n’étais pas invulnérable dans la mienne ; cependant la distance était suffisante pour rendre leur tir moins efficace, et ils ne gaspillaient pas de flèches contre moi. La curiosité m’entraînait à regarder parfois ce qui se passait. Blottie au fond de la caverne, la Rapide tremblait de peur et me suppliait par des gémissements de la rejoindre, mais je