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rudimentaire. Comme nous, ils portaient l’eau dans des calebasses. Les femmes et les enfants ne cessaient d’aller et venir et de pousser des cris perçants. Les enfants jouaient et gesticulaient de la même façon que ceux de notre race. Les gamins se ressemblaient plus entre eux que les hommes de la horde et les hommes du Feu.

Oreille-Pendante et moi ne nous attardâmes pas longtemps à cet endroit. Nous venions de découvrir un groupe de gosses qui s’amusaient à tirer à l’arc ; aussitôt nous disparûmes dans l’épaisseur de la forêt et nous nous dirigeâmes vers la rive. Là, nous aperçûmes un radeau, un véritable cette fois, fabriqué, de toute évidence, par quelque homme du Feu. Les deux troncs d’arbres, droits et courts, étaient retenus ensemble à l’aide de solides racines et de traverses de bois.

La même idée se présenta simultanément à nos deux cerveaux. Nous voulions quitter au plus vite le territoire des hommes du Feu : rien de plus facile que de traverser le fleuve sur cette sorte de catamaran. Nous