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faim qui nous tortura sur les montagnes, entre le lac Long et le lac Lointain, et aussi la découverte d’un veau dormant dans un fourré. J’ai également souvenance des hommes des bois habitant dans la forêt entre le lac Long et les montagnes. Ces hommes nous pourchassèrent jusque dans les montagnes et nous obligèrent à gagner le lac Lointain.

Après avoir quitté le fleuve, nous dirigeâmes d’abord notre marche vers l’Ouest jusqu’à un petit cours d’eau qui coulait dans un terrain marécageux. Contournant les marais, nous allâmes vers le Nord et après plusieurs jours, nous rencontrâmes ce que j’appelle le lac Long. Nous séjournâmes quelque temps à sa partie supérieure, où nous trouvions de la nourriture en abondance, lorsqu’un jour, dans la forêt, nous tombâmes parmi le peuple des Arbres. Ces êtres étaient des singes féroces, ni plus ni moins. Cependant, ils ne différaient guère de nous. Ils étaient plus velus, il est vrai, leurs jambes étaient un peu plus cagneuses et tortues, leurs yeux légèrement plus petits, leur cou plus épais et plus court et leurs