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contourna le pied de la falaise et remonta vers sa propre caverne, sans jeter un coup d’œil autour de lui.

Oreille-Pendante et moi nous échangeâmes un regard de compréhension. Immédiatement, et avec d’infinies précautions, nous commençâmes à gravir la falaise jusqu’à son point le plus élevé. De là, nous jetâmes un coup d’œil en arrière : le village était abandonné ; seul Œil-Rouge restait dans sa caverne. La horde avait disparu dans les profondeurs de la forêt.

Nous nous retournâmes et nous mîmes à courir, nous élançant à travers les espaces libres, glissant le long des pentes, au mépris des serpents qui pouvaient se cacher dans l’herbe, et gagnâmes enfin les bois. Nous grimpâmes dans les arbres et, nous balançant de branche en branche, nous continuâmes notre fuite aérienne jusqu’à ce que des kilomètres et des kilomètres nous séparassent des cavernes.

Et alors, mais pas avant, nous nous arrêtâmes dans la fourche formée par deux