Page:London - Avant Adam, 1974.djvu/106

Cette page n’a pas encore été corrigée

dans un arbre. Malgré ses efforts pour grimper, elle glissa et tomba. En peu de temps, ils lui réglèrent son compte.

Sans lâcher notre prise, nous courûmes vers le bois. Une fois en sécurité dans un arbre, nous levâmes nos chiots en l’air et nous nous reprîmes à rire. Comme vous le voyez, la bonne humeur chez nous ne perdait jamais ses droits.

Alors, je dus affronter une des tâches des plus ardues. Voulant à toute force emporter nos chiens à la caverne, nous ne pouvions disposer de nos deux mains pour grimper. Nous essayâmes de marcher sur le sol, mais il nous fallut bien vite regagner les arbres pour échapper à une hyène, qui nous suivait d’en bas.

Une idée lumineuse traversa l’esprit de mon camarade. Il se souvint d’avoir lié des brasses de feuillages pour les porter dans notre caverne et les disposer en guise de lits. Brisant quelques fortes lianes, il ficela ensemble les pattes de son chiot, et, au moyen d’une autre liane passée à son cou, assujettit le chien sur son dos, ce qui lui laissa les mains