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PRÉLIMINAIRE.

troubles intérieurs , plus souvent encore .exposées aux effets destructifs d'une Administration qui ne pouvoir leur convenir > nos Colonies ont cependant lutté avec succès contre tant <T obstacles réunis. Elles sont même parvenues à un degré de splendeur qui peut faire juger de celui qu elles auraient atteint , si elles ^voient obtenu la faveur qu elles ont constamment méritée.

Et çourra-t-on le croire ? Au projet de faire cesser les abus qui nuisent à ces belles Provinces de la France , il est des Hommes qui voudwient opposer l’avantage même qu elles ont eu de résistera ce qui devoit les anéantir. Ils feignent d’ignorer qu’il en est de l’Organisation des Corps Politiques , comme de celle de nos Corps > qu’elle peut triompher de ebocs violens , lorsqu’elle jouit de toutç.son énergie y tandis qu’à une époque plus avancée , l’atteinte la plus légère suffira peut-être pour lui porter un -coup mortel, L’Adolescent qui , malgré l’usage immodéré de ses force f „ e& parvenu à la vigueur de l’Age mûr , a plus besoin de ménage ; 1ç§î ressource* de la Nature pour reculer le terme jdVoe viçiilesse qui annonce <et piépare » destruction.

PLusieurs de nos Colonies , on le répète y se trouvent ai»» jourd’iui dans ua éw ;briUiôt« Mais il est plqs^ssentki que ^aaaais j cjji»wrm*ij)b habile tifcwxe la Balance : entre. elles et la .Métrogole pour ne h himr pencher que : du côté de l’intérêt •de l’État-, Ç’çsç prinçipaljenKnt pafree qu’elles sont devenues .jlus importantes aaas yen* de la Politique , qu’elles exigeât et unç grt^d^ pr<¥Qy*nqe-et une fraudé circampcccion pour

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