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montre que le royaume est garanti à tous ceux qui auront travaillé pour Dieu, ne fût-ce qu’un peu de temps. Dans la parabole du Festin [1], le rapport du royaume à l’Evangile est celui d’un repas à l’invitation qui le précède. Il faut se tenir sur ses gardes, parce que le royaume arrivera comme un voleur [2] ; il faut être à l’égard du royaume comme un serviteur vigilant qui attend le retour de son maître [3] ; il faut avoir prête sa provision de mérites, comme les vierges sages avaient leur provision d’huile, faute de quoi on s’expose, quand le royaume viendra, au sort des cinq étourdies qui frappèrent inutilement à la porte de l’époux [4] ; il faut faire fructifier les dons de Dieu en vue du jugement, comme les serviteurs qui firent valoir, en l’absence de leur maître, les talents qu’ils avaient reçu de lui [5] ; il faut, par un bon usage de la vie et des biens présents,

  1. Luc, XIV, 46-24.
  2. MATTH. XXIV, 43.
  3. MATTH. XXIV, 45-51.
  4. MATTH. XXV, 1-13.
  5. MATTH. XXV, 14-29.