leurs fronts un rayon de divinité. Ce n’était pas la pleine lumière, la communication immesurée de l’Esprit et de la gloire de Dieu, mais c’était une participation de ce don, qui devait être saluée avec vénération.
C’est, en effet, comme prolongation du culte de Jésus que se justifie, au point de vu catholique, le culte de la Vierge et des saints. Les saints ne vivent pas seulement dans la mémoire de l’Eglise, mais dans son œuvre présente, par l’influence durable de leur activité personnelle et de l’idéal que leur nom signifie. Leur culte, comme celui de la Vierge et du Christ lui-même, a été ce qu’il a pu et dû être dans les milieux et les temps où il s’est développé. L’esprit chrétien a vivifié et vivifie encore des pratiques mesquines en apparence et qui peuvent devenir aisément superstitieuses. Mais il faudrait voir si ceux qui s’en contentent n’y trouvent pas le Christ, et s’ils seraient capables de le trouver plus facilement ailleurs. Au point de vue réel, la Vierge et les saints sont comme des types religieux inférieurs au Christ, mais unis à lui, menant à lui, agissant par lui et pour lui. Au point de vue du symbolisme théologique et