la forme normale du culte aussi bien que de la connaissance religieuse. Il exprime et proclame son droit, le droit de Dieu révélé en Jésus-Christ, en même temps qu’il agit sur l’homme, par des signes sensibles, rites et formules, appropriés aux fins particulières qu’il se propose. Les signes qu’il emploie n’ont pas été choisis au hasard, ils lui ont été comme suggérés ou imposés par la tradition du passé, les habitudes de vie, les circonstances. Il s’y est logé comme dans un abri indispensable, qui se trouvait à sa disposition ; puis l’évolution des rites a été conditionnée par l’évolution constante de la religion même et de la piété. Il fallait au christianisme des signes sacramentels, il lui en fallait en assez grand nombre ; ils ont été tels que les indiquaient les conditions de l’institution chrétienne ; ils devaient se modifier, au moins accidentellement, et ils se sont développés sous l’influence des conditions intérieures et extérieures dans lesquelles le christianisme a vécu.
A peine est-il besoin de montrer comment le culte de Jésus naquit dans le christianisme, ou plutôt avec lui. Dans les relations quotidiennes qu’ils avaient avec leur Maître, les disciples