grâce sacramentelle. Le développement de la discipline a porté sur tout l’ensemble de l’institution, sujet et objet de la pénitence, déclaration des fautes, caractère, durée, place de la pénitence satisfactoire, et même sur la formule d’absolution, qui a d’abord été déprécative, l’évêque ou le prêtre demandant à Dieu le pardon de celui qu’ils réconciliaient, et qui est devenue impérative, le ministre de l’Eglise disant : « Je t’absous », parce qu’il rend une sentence et confère un sacrement.
On sait que le développement ne s’est pas arrêté là, et que la pénitence, instituée en vue des péchés mortels commis après le baptême, est devenue, en fait, surtout à partir du concile de Trente et dans l’Eglise des derniers siècles, une pratique commune de la perfection chrétienne, qui n’est plus négligée que par les vrais pécheurs. Le sacrement de pénitence a pris le caractère d’une discipline morale, dont l’efficacité ne peut être équitablement jugée que par ceux qui en usent. Et ceux-là y trouvent un secours, non un obstacle à la piété.
Le développement de l’eucharistie a été surtout théologique et liturgique. Le fond de la