était déterminé. Une telle indécision serait inexplicable si le Christ, au cours de sa vie mortelle, avait attiré l’attention de ses disciples sur sept rites différents, destinés à être la base du culte chrétien dans tous les siècles. Les sacrements sont nés d’une pensée et d une intention de Jésus, interprétées parles apôtres et par leurs successeurs, à la lumière et sous la pression des circonstances et des faits.
Ce doit être par une sorte d’anticipation que le quatrième Evangile montre le baptême chrétien en vigueur pendant le ministère du Sauveur. Toujours est-il que le Christ n’avait pas donné, avant sa mort, de précepte formel à ce sujet. Le baptême était un rite juif, remis spécialement en honneur par Jean-Baptiste, et Jésus lui-même avait reçu ce baptême de Jean. De même que le baptême du Seigneur avait servi d’introduction à l’Evangile, le baptême introduisait chaque fidèle dans la société évangélique, substituée au royaume des cieux. Ce n’était pas un pur symbole de la rémission des péchés et de la régénération spirituelle, mais le signe efficace de l’Esprit reçu par les fidèles, et de leur incorporation à l’Eglise. La notion et la pratique du baptême