La théorie dogmatique des Pères de l’Église est donc dans le Nouveau Testament. L’argumentation d’Athanase et des autres docteurs n’a fait que lui donner la rigueur d’un système. Jean avait dit que l’homme participe à la vie divine et triomphe de la mort par le don de l’esprit divin que le Christ, Dieu incarné, lui procure. Les défenseurs du consubstantiel disent que le Christ ne pourrait ainsi déifier l’homme, s’il n’était Dieu lui-même. Le raisonnement des théologiens ecclésiastiques se fonde sur l’assertion de l’évangéliste, et tout le développement grec se rattache à un élément de la prédication de Jésus, où le Messie était déjà messager et agent d’immortalité. D’autre part, le dogme trinitaire ne repose pas uniquement sur l’idée de la déification de l’homme par le Christ. mais sur l’assertion de foi qui a présenté d’abord Jésus comme Christ et Seigneur, sacré par l’esprit de Dieu, puis comme identifié au Verbe divin, et sur celle qui, avant toute systématisation doctrinale, a figuré comme une personnalité divine, dépendante et distincte du Père et du Fils, l’esprit qui agissait dans l’Église. Le Symbole des apôtres et la formule du baptême