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semi-élective des Mérovingiens n’aurait pas eu une durée de 250 ans.

L’erreur de M. Guizot, dans le tableau qu’il a tracé de ces institutions, a été de confondre, dans un beau travail, du reste, les monuments de cinq siècles (les 2 premières races), et d’avoir transporté au temps de Clovis, ce qui appartient au siècle de Charles-le-Chauve, et réciproquement.

Au reste ce n’est pas la faute de M. Guizot et de ses devanciers ; les monuments ne sont pas recueillis ; on n’en a pas même encore fait la table ; les idées qu’on s’est formées de l’état social au commencement du 6e siècle, étaient fautives ; nous avons essayé de les rectifier, dans les préfaces des 3e et 4e livraisons du Recueil des anciennes lois françaises. Nous avons été arrêté dès la 5e, par le défaut de place, et nous avons été obligé d’ajourner la suite d’un travail que nous espérons pouvoir publier séparément et avec l’étendue désirable.

Il nous reste à appeler l’attention des lecteurs, sur l’importance des deux monuments que notre savant Lyonnais donne au public.

La loi Salique n’est pas une loi purement