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dépassent seuls la ligne. Les marges ont été en général bien ménagées. Le second copiste surtout prend soin de remplir les blancs à la fin des lignes trop courtes (voy. aussi, dans la première partie, page 21, ligne 3) et de resserrer l’écriture à la fin des lignes trop longues. Il emploie avec plus de régularité que le premier scribe les ϋ et les ϊ au commencement des mots ou entre deux voyelles[1]. L’un et l’autre font usage des apostrophes après les noms propres et les noms communs terminés par une consonne : à part cela, aucun signe pour séparer les mots[2].

Les fragments de saint Julien enfin présentent un troisième type d’écriture : c’est une onciale massive ; au lieu d’être allongées et inclinées, les lettres pourraient en général s’inscrire dans un carré ; les lignes, au nombre de vingt-deux

  1. On remarque dans la première partie, deux γ pointés à droite et à gauche de la hampe (c’est ainsi que ce copiste pointe aussi les ι) : dans le mot τεταγμένος (2, 1).
  2. Sauf pourtant p. 28, l. 10 (υμων ·) ; p. 34, l. 10 (παραϰυψαντες ·) ; p. 41, l. 24 (ϰοινονησουσιν.) ; peut-être p. 38, l. 22 (αυτων ·) ; p. 58, l. 15 (21 6), un blanc avant ουτοι. En plusieurs endroits, notamment pp. 59-62, on trouve des points grossièrement tracés entre les mots ; mais ils ont été manifestement ajoutés après coup.