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que toutes les formes de lettres de notre manuscrit se retrouvent dans la table paléographique insérée à la suite de la page 88 (Pl. 1, colonnes 1 et 2) ; et la description donnée par M. Baillet (p. 4-8)[1] pourrait s’appliquer, sans grandes modifications, à nos fragments. Cela nous dispensera d’entrer dans les détails. Remarquons toutefois que, dans notre manuscrit, le β dépasse toujours la ligne ; que le σ lunaire y est fort souvent formé d’un seul trait ; qu’il n’est pas fait emploi, à ma connaissance du moins, du δ ni du θ minuscules.

Les abréviations se bornent aux abréviations courantes : ν final, θς, ϰς, ανος, ου (A P 17. 25), lettres supérieures. À noter un ι adscrit (ηι, EP 35) et un η pointé (ib. = ). Je n’ai remarqué ni signe de ponctuation (sauf peut-être un point en haut à la fin de l’évangile), ni accent, ni séparation de mots.

Les deux scribes qui ont copié le fragment du livre d’Hénoch se servent de l’onciale penchée courante dans les manuscrits égyptiens. L’aspect des pages est régulier : le Ρ, l’ϒ, le Φ, le Ψ, et, dans la seconde partie, le Ξ et le Τ

  1. Notamment le résumé de la page 8, lignes 3-14.