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ἐϰτός, qui paraît avoir eu une grande vogue depuis le viie siècle, l’apocalypse de Pierre est mise au nombre des apocryphes[1].

Mais dans la stichométrie ajoutée à la forme développée de la Chronographie de Nicéphore (patriarche de Constantinople, 806-815) et que M. Zahn croit avoir été faite à Jérusalem vers 850 (II, p. 297), l’apocalypse de Pierre est rangée, non pas dans les apocryphes, mais dans la classe intermédiaire des antilégomènes[2].

Ces témoignages, bien qu’assez clairsemés, permettent de reconstituer dans ses grandes lignes l’histoire de l’apocalypse de Pierre : c’est

  1. (Zahn, Gesch., II, p. 292) :
  2. (Ib., II, 299):

    De cette liste, rapprochée de celle du Claromontanus, il ressort que l’apocalypse avait 270 ou 300 lignes : si l’on compte 36 lettres par ligne (moyenne du vers d’Homère), on voit que notre fragment forme près de la moitié de l’opuscule : il a 132 « stiques », d’après mon estimation.