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nôtre vuë plus loin, & nous trouverons que l’un, brulant de zêle pour sa Secte, & prevenu de l’Infaillibilité qu’il lui attribuë, ne veut pas toucher un Livre du Parti opposé, ni entrer en dispute avec une Personne qui revoque en doute aucune de ces choses, qu’il regarde comme sacrées ; pendant que l’autre examine les Controverses de Religion avec un esprit équitable & desinteressé, & trouve qu’il n’y a point de Secte qui n’ait quelque defaut. Il remarque d’ailleurs, que ces Divisions & tous les Systêmes viennent de la part des Hommes, qui sont sujets à se tromper ; & à mesure qu’il approfondit les choses, il voit qu’il y a plus à dire en faveur de quelques Sentimens de ses Adversaires, qu’il ne se l’étoit d’abord imaginé. Lequel de ces deux Hommes, je vous prie, paroit le mieux disposé, pour juger saine-

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