caresse les uns comme les enfants de la maison, et qu’il a pour eux une indulgence presque aveugle, pendant qu’il regarde les autres comme des esclaves, qui ne doivent attendre le plus souvent, pour toute récompense d’une vie innocente, que la prison, les fers, l’exil, la perte de leurs biens et la mort même : parce enfin qu’il souffre tout aux uns, et que les autres sont punis pour le moindre petit sujet. Qu’il prenne de nouvelles mesures, ou que les non-conformistes jouissent des mêmes privilèges civils que leurs concitoyens, et l'on verra bientôt qu’il n’a rien à craindre des assemblées ecclésiastiques. Si les hommes pensent à la révolte, ce n’est pas à leur religion ni à leurs conventicules que l’on en doit attribuer la cause, mais plutôt aux châtiments et à l’oppression qu’ils endurent. La tranquillité règne partout où le
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