grand obstacle au dogme de la tolérance, je veux dire ces Églises qu’on nomme des conventicules, et les pépinières des factions et des révoltes. J’avoue qu’elles peuvent en avoir produit quelquefois ; mais l’on doit plutôt en attribuer la cause à la liberté opprimée, ou mal établie, qu’à l’humeur particuliere de ces gens-là. Si toutes les Églises, qui ont droit à la tolérance, étaient obligées d’enseigner et de poser, comme le fondement de la liberté, dont elles jouissent, qu’elles se doivent supporter les unes les autres, et qu’il ne faut contraindre personne sur la religion, toutes ces accusations s’évanouiraient d'abord, et la conscience ne servirait plus de pretexte aux querelles et aux tumultes. Mais voyons un peu de quoi il s'agit.
Vous me direz sans doute, que ces conventicules, où il se trouve tant