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publiques et aux cérémonies de leur pays, ou à toute autre chose qu’il vous plaira.

D’ailleurs, supposé que les divisions qu’il y a entre les sectes forment de grands obstacles au salut des âmes, l’on ne saurait nier, avec tout cela, que « l’adultère, la fornication, l’impureté, l’idolâtrie et autres choses semblables, ne soient des œuvres de la chair » ; et que l’apôtre n’ait déclaré, en propres termes, que « ceux qui les commettent ne posséderont point le royaume de Dieu. » (Gal. V, 19 à 21). C’est pourquoi toute personne qui s’intéresse de bonne foi pour le royaume de Dieu, et qui croit qu’il est de son devoir d’en étendre les bornes parmi les hommes, doit s’appliquer avec autant de soin et d’industrie à déraciner tous ces vices qu’à extirper les sectes. Mais s’il en agit d’une autre manière, et si,