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d’enfants[1] de Marie de La Tour, morte évidemment avant 1400, puisque, le 15 octobre 1400, il épousa Jeanne Sauvage, qui lui survécut[2].

Charles de La Tour Landry eut pour fils, N..., que les généalogies manuscrites font figurer, comme son père, à la bataille d’Azincourt, en disant qu’il mourut peu après de ses blessures, sans laisser d’enfants ; Ponthus, qui resta le chef de la famille ; et trois autres fils[3], Thibaud, Raoulet et Louis, morts tous trois sans laisser d’enfants. Charles eut aussi au moins une fille, nommée Jeanne, peut-être l’aînée de tous, puisqu’on la cite la première[4]. Il se peut qu’elle ait été mariée deux fois, car c’est peut-être elle qu’il faut reconnoître dans la Jeanne de La Tour Landry, dame de Clervaux, qui fut femme de Jean ou Louis de Rochechouart[5]. Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’elle fut la première femme de Bertrand de Beauvau[6], seigneur de Précigny, Silli-le-Guillaume et Briançon, qui devint conseiller et chambellan du roi, président en sa chambre des comptes à Paris, grand-maître de Sicile et sénéchal d’Anjou. Il sortit de ce mariage

  1. Généal. mss.
  2. Anselme, ut supra.
  3. Généal. ms. 2.
  4. Généal. mss. — Le Laboureur, p. 80.
  5. Anselme, IV, 564 B et 653 B, C. — Leur fille Isabeau épousa Renaud Chabot, qui eut un grand procès contre le seigneur de La Tour Landry au sujet de la justice de Clervaux, obtint, le 20 juin 1464, pour lui et son fils aîné, rémission d’un meurtre commis à cette occasion, et mourut vers 1476. — Anselme, ibid.
  6. D’argent, à quatre lions de gueules, cantonnez, armez et lampassez d’or, à une étoile d’azur en cœur. — Sur un beau manuscrits des Ethiques en françois, qui lui a appartenu, cf. M. Paulin Paris, Manuscrits françois, t. IV, 330-2.