d’un Geoffroy de La Tour, figurant au siège de Parthenay en 1419 et probablement fils de l’auteur des Enseignements. Peut-être faut-il encore regarder comme un autre de ses fils un Hervé de La Tour, qui servoit comme gendarme en novembre 1415 dans la compagnie d’Olivier Duchâtel, en décembre de la même année dans celle de Jehan du Buch ; en juin 1416 dans celle de Jehan Papot[1]. Cependant nous trouvons à la fin de la traduction de Caxton, dont nous dirons plus tard la scrupuleuse exactitude, cette phrase : as hit is reherced in the booke of my two sonnes, absente de nos manuscrits, mais qui devoit se trouver dans celui suivi par Caxton, et établiroit qu’en 1371 notre auteur n’avoit que deux fils.
Quant aux filles, elles doivent avoir été au nombre de trois ; en effet, si aucun des manuscrits que nous avons vus ne paroît avoir appartenu à Geoffroy, — et il seroit difficile d’en être sûr, à moins d’y trouver ses armes et celles de Jeanne de Rougé, ou même de Marguerite Desroches, — toutes les fois qu’il y a une miniature initiale, on y voit toujours trois filles, et il n’est pas à croire que cette ressemblance ne soit pas originairement produite par une première source authentique. Malheureusement je n’en puis nommer qu’une, Marie de La Tour Landry, qui épousa en 1391[2], le 1er novembre[3], Gilles Clerembault, fils de la seconde femme de Geoffroy et frère de la femme de Charles, fils de Geoffroy. Gilles Clerembault étoit chevalier, seigneur de la Plesse, et n’eut pas