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dry, a été transporté dans une autre famille par un mariage. Sur toute cette descendance, M. Pichon a trouvé dans des pièces manuscrites les plus curieux et les plus abondants détails, notamment toute la procédure de l’enlèvement d’une La Tour Landry ; il a tous les éléments d’une étude de mœurs historiques très intéressante et qu’il seroit malheureux de ne pas lui voir exécuter. Pour notre sujet, qui se rapporte plus particulièrement à Geoffroy et à son œuvre, quelques indications suffiront.

Charles de La Tour Landry se maria deux fois, d’abord à Jeanne de Soudé[1] ensuite, le 24 janvier 1389[2], à Jeanne Clerembault, fille de Marguerite des Roches, seconde femme de Geoffroy, cette fois avec la clause que, si Jeanne Clerembault demeuroit héritière de sa maison, Charles et ses hoirs, issus de ce mariage, porteroient écartelé de La Tour et de Clerembault, ce qui n’arriva pas, parce que Gilles Clerembault, frère de Jeanne, devenu beau-frère de Charles de La Tour, continua la postérité. La généalogie manuscrite fait mourir Charles de La Tour au mois d’octobre 1415, à la bataille d’Azincourt, et, en effet, nous trouvons « Le seigneur de La Tour » dans « les noms des princes, grans maîtres, seigneurs et chevaliers franchois qui moururent à la bataille d’Azincourt », donnés par Jean Lefebvre de Saint-Remy à la suite de son récit[3]. Nous avons déjà parlé[4]

  1. Généal. ms. 2.
  2. Généal. ms. 2. La Gén. 1 ne parle pas du nom de sa première femme. — Anselme, VII, 583 D.
  3. Ed. Buchon, dans le Panthéon, ch. lxiv, p. 402. — Monstrelet le cite aussi ; Paris, 1603, in-fol. I, 230 V°.
  4. Voy. p. xvij.