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ses fils. On n’en indique partout qu’un seul ; mais il est certain qu’il en a eu au moins deux, puisque, dans son livre, nous le verrons mentionner plusieurs fois ses fils. Pour terminer ce qui le concerne, j’ajouterai que la généalogie manuscrite le qualifie de seigneur de Bourmont, de Bremont et de Clervaux en Bas-Poitou, et que Le Laboureur[1] le qualifie de baron de La Tour Landry, de seigneur de Bourmont, Clermont et Frigné, et de fondateur de Notre-Dame-de-Saint-Sauveur, près de Candé, ordre de Saint-Augustin. La Croix du Maine, I, 277, le qualifie de sieur de Notre-Dame de Beaulieu, ce qui est vrai, tirant sans doute ce titre du propre livre de notre auteur[2]. Nous ne doutons pas qu’il ne se trouve plus tard d’autres mentions relatives à Geoffroy. Dans d’autres histoires généalogiques, mais surtout dans des pièces conservées aux Archives de l’Empire et aussi dans celles d’Angers, il est impossible qu’il ne s’en trouve pas incidemment de nouvelles mentions ; mais il auroit fallu trop attendre pour avoir tout ce qui peut exister, et ce premier essai pourra même servir à faire retrouver le reste.

Nous pourrions arrêter ici ces détails généalogiques ; mais il est difficile de ne pas dire quelques mots de ceux-là mêmes pour lesquels Geoffroy avoit écrit, et, comme sa descendance mâle s’est éteinte au bout d’un siècle, de l’indiquer jusqu’au moment où le nom, encore existant, de La Tour Lan-

  1. Il l’appelle Georges ; mais il ne s’agit pas d’un autre, puisqu’il lui donne Jeanne de Rougé pour femme et Charles pour fils.
  2. Cf. notre édition, p. 79