pas du nôtre, qu’il auroit certainement mis parmi les nobles de Poitou. Mais c’est bien lui qui figure le 13 juin 1363 dans « la monstre de M. Mauvinet, chevalier, et des gens de sa compagnie, sous le gouvernement Monsieur Amaury, comte de Craon, lieutenant du roy ès pays de Touraine, Anjou et Poitou. » On y trouve le nom : « Monsieur Gieffroy de La Tour », suivi de la mention relative à l’objet de la montre : « cheval brun ; ix escus[1] ».
C’est, comme on le verra, en 1371 et 1372 qu’il a composé son livre ; à cette époque, il étoit déjà marié depuis assez long-temps pour avoir des fils et des filles dont l’âge demandoit qu’il eût à écrire pour eux des livres d’éducation. L’époque de son mariage est inconnue ; mais on sait très bien le nom de sa femme. C’étoit[2] Jeanne de Rougé[3], dame de Cornouaille, fille puinée de Bonabes de Rougé, seigneur d’Erval[4], vicomte de la Guerche, conseiller et chambellan du roi[5], et de Jeanne de Maillé, dame de Clervaux, fille elle-même de Jean de Maillé, seigneur de Clervaux, et de Thomasse de Doué ; la sœur aînée de Jeanne, c’est-à-dire Mahaut de Rougé, eut, comme on l’a vu, une fille, nièce de Jeanne, qui
- ↑ Dom Morice, Preuves, I, col. 1558.
- ↑ Son père avoit déjà voulu le marier, mais le mariage avoit manqué. Voy. les Enseignements, chap. 13, p. 28-9 de cette édition.
- ↑ Genéal. mss. ; Du Paz, p. 85 ; Le Laboureur, p. 80.
- ↑ Voy., sur la terre de Derval, Du Paz, p. 166.
- ↑ Le Laboureur, p. 80.
par M. Charrière, II, p. 214 et 221, vers 19,604 et 19,788.) Il est encore nommé page 224, dans la variante mise en note.