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L I1 y a dès lors idolâtrie, car Dieu seul est légitimement fin pour soi-même. » La transition est facile. On pose en axiome que la condis tion nécessaire et suffisante pour que le parti serve eff L ment la conception du bien public en vue PROMIS cris 4

est qu'il possède une large quantité de pouv oir.

Maïs aucune quantité finie de pouvoir ne peut Re en fait regardée comme suffisante, surtout une fois obte À Le parti se trouve en fait, par l'effet de l'absence de periséel dans un état continuel d’impuissance qu'il attribue touj

à l'insuffisance du pouvoir dont il dispose- Serait-il TE du pays, les nécessités internationales imposent limites étroites.

Ainsi la tendance essentielle des partis est totalitaire, Seulement relativement à une nation, mais relativement globe terrestre. C'est précisément parce que la conception du bien public propre à tel ou tel parti est une fiction; une Chose vide, sans réalité, qu’elle impose la recherche de puissance totale. Toute réalité implique par elle-même une limite. Ce qui n'existe pas du tout n ’est jamais limitable.

C'est pour cela qu’il y a affinité, alliance entre le totali risme et le mensonge.

Beaueoup de gens, il est vrai, ne songent jamais à









d'en désirer la croissance ; mais comme une | chose qui compèrte aucune limite. S’il y a trois membres de plus cet année l'an dernier, ou si la collecte a rapporté cent fra

année que c plus, ils sont contents. Mais ils désirent que cela contin 0 dans la même direction. Jamais ils ne con