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Huitièmement, la publication à bon marché des œuvres les plus remarquables de tous les compositeurs anciens et modernes, depuis la Renaissance de la musique jusqu’à nos jours.

Embrassant dans son entier le développement de l’art, partant de la chanson populaire, pour arriver graduellement, et selon l’ordre historique, à la symphonie avec chœurs de Beethoven, cette publication pourrait prendre le titre de panthéon musical.

Les biographies, dissertations, commentaires et notes explicatives, qui devront l’accompagner, formeront une véritable encyclopédie de la musique.

Tel est le programme que nous exposons sommairement (en nous réservant d’y revenir avec plus de détails) à tous ceux qui s’intéressent à l’art en France.

Nous croyons connaître trop à fond la situation des choses pour admettre de prétendues impossibilités d’exécution, qu’à tout hasard quelques personnes objecteront peut-être.

Encore quelques mots sur la subalternité des musiciens[1]

Après avoir fait, autant que possible, mon profit personnel des excellents conseils de M. Germanus Lepic, que je remercie sincèrement de me devancer

  1. Les articles que l’on vient de lire provoquèrent, dans les colonnes mêmes de la Gazette musicale, une série de répliques