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X[1]
LA SAINTE CÉCILE DE RAPHAËL
À M. JOSEPH D’ORTIGUE[2].
En arrivant à Bologne, je courus au Musée ; je traversai sans m’arrêter trois salles remplies de tableaux du Guide, du Guerchin, des Carrache, du Dominiquin, etc. ; j’avais hâte de voir la sainte Cécile. Il me serait difficile, impossible même de vous faire comprendre ce que j’éprouvai en me trouvant tout à coup en présence de cette magnifique toile où le génie de Raphaël nous apparaît dans toute sa splendeur. Je connaissais les chefs-d’œuvre de l’école vénitienne ; je venais de voir les Van Dyck de Gênes ; les Corrège