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paraissaient trop rudement taillées. Leur structure était trop athlétique pour qu’il s’y complût ; leurs courroux lui semblaient trop rugissans. Il trouvait que la passion y approche trop du cataclysme ; la moelle de lion qui se retrouve dans chaque membre de ses phrases lui était une trop substantielle matière, et les séraphiques accens, les raphaelesques profils, qui apparaissent au milieu des puissantes créations de ce génie, lui devenaient par momens presques pénibles dans un contraste si tranché.

Malgré le charme qu’il reconnaissait à quelques-unes des mélodies de Schubert, il n’écoutait pas volontiers celles dont les contours étaient trop aigus pour son oreille, où le sentiment est comme dénudé, où l’on sent, pour ainsi dire, palpiter la chair et craquer les os sous l’étreinte de la douleur. Toutes les rudesses sauvages lui inspiraient de l’éloignement. En musique, comme en littérature, comme dans l’habitude de la vie, tout ce qui se rapproche du mélodrame lui était un supplice. Il repoussait le côté furibond et frénétique du romantisme ; il ne supportait pas l’ahurissement des effets et des excès délirans. « Il n’aimait « pas Shakespeare sans de fortes restrictions ; il trou« vait ses caractères trop étudiés sur le vif et parlant « un langage trop vrai ; il aimait mieux les synthèses « épiques et lyriques qui laissaient dans l’ombre les « pauvres détails de l’humanité. C’est pourquoi il « parlait peu et n’écoutait guère, ne voulant for