dant audience. La Commune les accueillit. Ils gémissaient de cette lutte, proposaient de s’interposer, comme ils l’avaient fait si souvent pendant le siège, et de porter à M. Thiers l’expression de leur douleur. Mais ils ne savaient rien de ses intentions, ni même s’ils seraient reçus. On ne pouvait que les remercier de leur solide bon vouloir. Peu après leur départ, on fit un nouvel appel à l’armée :
« L’heure du grand combat des peuples contre leurs agresseurs est arrivée.
« N’abandonnez pas la cause des travailleurs.
« Faites comme vos frères du 18 mars.
« Unissez-vous au peuple dont vous faites partie.
« Laissez les aristocrates, les privilégiés, les bourreaux de l’humanité se défendre eux-mêmes, et le règne de la justice sera facile à établir.
« Quittez vos rangs.