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brodés appartenant à des conseillers d’État et les avaient vendus[1] à leur profit, naturellement. Au greffe du Palais de Justice, où ils étaient venus se faire délivrer les armes saisies sous l’Empire et qui n’avaient pas été restituées à leurs propriétaires, il avait fallu toute l’énergie du greffier pour préserver les pendules et les meubles[2]. On pourra lire à ce sujet un échantillon du récit historique du Figaro dont nous avons déjà parlé[3].

On affirma également qu’un certain nombre de tableaux des musées de Paris avaient été expédiés par la Commune à Londres, pour y être vendus.

A propos des enfants qui répandaient, le pétrole, un journal s’écria : « Voilà l’instruction que le citoyen Vaillant donnait à la jeunesse ! » Il décrivait ensuite le programme des cours : " Le matin, de neuf à dix heures, exercice mili-

    échappé au massacre et à l’incendie. Leur chef, M. Opigez-Gagelin, décrété d’otage, probablement comme fondateur d’une industrie qui répartit 80 millions de salaires, était une victime désignée aux fureurs de l’Internationale. »

  1. Gazette des Tribunaux.
  2. Droit.
  3. V. Appendice. Note 7.