ments ? à l’État ou aux communes, n’est-ce pas ? Eh bien ! que penserais-tu, Jacques Bonhomme, d’un industriel qui viendrait demander à l’État ou à la commune de fournir un local à son industrie ? On lui répondrait simplement : la communauté ne doit abriter que les services publics. Que sont donc les prêtres, sinon des industriels, débitant, moyennant finance, des conseils et des messes ? Qu’ils aillent se faire payer par leurs clients des chapelles et des presbytères.
D. Mais si les prêtres veulent racheter les églises ?
R. Avec quoi donc ? De leurs deniers ? Sais-tu bien que les églises et les presbytères représentent des milliards pour la France seulement ? Sais-tu aussi que, depuis dix ans qu’il crie misère à toute la chrétienté, l’empereur des prêtres, le pape, n’a pas ramassé plus de cinquante millions, pas même de quoi défrayer une seule année les prêtres de toute la France.
D. Et que fera-t-on de ces édifices ?
R. À l’église, nous installerons convenablement la maison commune, l’école, et nous y trouverons une salle suffisante pour les assemblées générales des citoyens. Nous abandonnerons le