enseigner. De plus les institutions particulières dirigées par les particuliers seront forcément inférieures à celles de l’État, ainsi qu’il va être démontré ; enfin le père qui n’enverra pas son enfant à l’école de l’État supportera une double dépense, puisque, comme imposé, il contribuera à l’entretien des écoles publiques. Ainsi le désavantage sera pour les réfractaires.
D. Quel sera l’enseignement de l’État ?
R. Il aura deux degrés : l’enseignement obligatoire, comprenant les connaissances nécessaires à tout citoyen quelle que soit sa profession, et l’enseignement spécial.
Voici d’abord l’école. La salle est grande, vaste, éclairée. Ce n’est plus cette sorte d’étable si fréquente à la campagne. L’église nous a fourni son coin le plus propre, le plus lumineux. Au mur pas de buste de Napoléon Ier ou III, n’est-ce pas, Jacques Bonhomme, mais des portraits ou des bustes de nos grands hommes de la Révolution. Si l’on chante à l’ouverture des études, ce ne sera plus « Esprit saint, descendez en nous, » mais nos hymnes révolutionnaires ou d’autres