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millions de rente, sans retirer de cette grosse dépense le moindre profit direct.


MINISTÈRE DE LA MAISON DE L’EMPEREUR


Une misère, 20 millions. Avant de songer à toi, continue, Bonhomme, à contribuer pour 20 millions à l’éclat de Napoléon III.


LA GUERRE


380 millions ou à peu près. Pouvons-nous mettre ce sacrifice au rang des dépenses productives ? En quinze années, l’Empire a dépensé sept milliards et demi pour l’armée Qu’a produit tant d’argent ? Un peu de sécurité ? Non, puisqu’on a augmenté le service militaire de deux ans et demi. Un peu de gloire ? — Ah ! oui ; parlons du Mexique et de l’expédition romaine. Veux-tu, Jacques, te rendre compte par un exemple de l’utilité et du prix des dépenses guerrières ? Depuis 1825, les cinquante-six régiments de cavalerie employés