pendant que je rendais, à Saint-Thomas-d’Aquin, les canons que, sur l’honneur, mon fils et moi nous avions juré de conserver à l’État et pour lesquels nous avions risqué notre vie, mon fils était massacré dans le fond d’une écurie, par ceux qui auraient dû le protéger.
« En conséquence des faits que je viens de faire connaître, je prie monsieur le président d’avoir l’extrême obligeance de faire rectifier la déposition de M. le capitaine d’état-major Garcin, qui est, sur ce point des exécutions, entièrement contraire à la vérité.
« J’ai bien l’honneur, monsieur le président, de vous saluer avec la plus entière considération.
« Copie conforme adressée par lettre chargée le 28 mars 1872, sous le no 158, à M. le comte Daru, qui en a donné reçu.
« Paris, le 29 mai 1872. »
… Longtemps des drames mystérieux visitèrent le Bois de Boulogne…
« C’est au Bois de Boulogne que seront exécutés à l’avenir les gens condamnés à la peine de mort par la cour martiale.
« Toutes les fois que le nombre des condamnés dépassera dix hommes, on remplacera par une mitrailleuse les pelotons d’exécution. »
« Le Bois de Boulogne est entièrement interdit à la circulation.
« Il est défendu d’y entrer, — à moins d’être accompagné d’un peloton de soldats — et encore bien plus défendu d’en sortir, »