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ait pouvoir de consacrer, c’est-à-dire un homme chrétien. En second lieu, qu’il y manque une personne pour qui l’on consacre et à qui l’on doive conférer le sacrement, c’est-à-dire l’Église, le reste des fidèles et le peuple. Mais toi impie, toi ignorant du Christ, tu es là debout, seul[1], et tu t’imagines que c’est pour toi que le Christ a institué le sacrement et qu’il te suffit de dire un mot dans ta Messe pour fabriquer incontinent le corps et le sang du Seigneur ; quand, au lieu d’être un membre du Christ, tu es son ennemi. Troisièmement, il manque ici l’esprit, l’intention, le fruit et l’usage du sacrement, toutes choses en vue desquelles le Christ l’a institué. Car le Christ a institué le sacrement au profit de l’Église pour être mangé et pour être bu, pour fortifier la foi des fidèles, pour prêcher et pour exalter dans la Messe le bienfait du Christ. »

« Maintenant dans

  1. Oh ! Oh ! Tout beau, il y avait un répondant, qui participait du moins aux prières, et s’il ne participait pas au Sacrement, ce n’était pas la faute de Luther.