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en pouvoir ajouter quelques autres également intéressantes. Que les Protestants qui cherchent le vrai, qui ne craignent rien tant que de se voir trompés, ne doivent-ils pas penser à la lecture de cette pièce, reconnue et avouée pour être de Luther même; pièce néanmoins qui fut un des motifs qui le fit passer du séjour de la vérité dans celui de l’erreur? Que ne diraient-ils pas contre nous, s’ils avaient un semblable titre à nous opposer c’est ce que nous abandonnons à leurs sages et prudentes réflexions. »

Ces sentiments sont d’un bon Catholique, et nous dispensent de rien ajouter sur le fond du sujet. Notre dessein n’est pas, du reste, de réveiller des querelles assoupies, mais simplement de rendre le jour à un écrit intéressant, à un échantillon de discussion religieuse que la personnalité peu commune des interlocuteurs suffirait à recommander.

I. L.