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Par une belle nuit d’été nous étions réunis au jardin de notre grand-mère, les uns près d’une table éclairée par une lampe, les autres assis sur les marches de la terrasse. De temps en temps, la brise nous apportait des bouffées d’un air embaumé, ou bien de lointaines vibrations d’un chant rustique, et puis tout redevenait silencieux, et l’on n’entendait plus que le frétillement des phalènes, autour du globe dépoli de la lampe.