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PRÉFACE



Un beau livre posthume, et sans doute même un chef-d’œuvre. La révélation d’un écrivain de premier ordre nous est apportée par la nouvelle de sa mort ; du même coup nous apprenons l’apparition d’un parfait artiste, et sa fin. Le nom de Paul Lintier, inconnu hier, restera ; il s’accroche à l’épopée présente : un modeste artilleur, perdu dans la foule des combattants, a écrit, sur son genou, un livre qui doit compter parmi les témoignages les plus vivants de la grande guerre, et demeurer après nous, comme un incomparable document offert à tous ceux qui plus tard étudieront l’âme et les gestes de