viſions de froment ; ils font rarement cas de ſa chair. On le détruit au moyen de l’arſenic ou de la poudre de verâtre qu’on mêle avec de la farine & du miel & dont on cuit une bouillie.
Le mâle eſt du double plus grand que la femelle, il peſe dix-huit onces, ſa longueur eſt de dix pouces. La couleur varie ; les plus rares ſont les entiérement blancs ou les jaunâtres ; ceux de couleur blanche à taches noires, ou noirs tachés de blanc ſur le dos, ou à muſeau blanc & front cendré, ou à mâchoire inférieure blanche, ne ſont guère plus communs. Queue de deux pouces & demi, couverte de longs poils ; pieds courts, les antérieurs à quatre doigts avec une verrue au lieu de pouce, munie d’un ongle arrondi ; pieds poſtérieurs à cinq doigts.
XXXV. Le Sablé. Mus arenarius.
Des abajoues ; corps cendré, blanc en deſſous & ſur les côtés ; queue & pieds blancs.
Pall. gl. p. 36. n. 24. p. 265. t. 16. A. it. 2. p. 704. n. 7. Schreb. Saeugth. 4. p. 707. t. 199.
Il habite le déſert ſablonneux du Baraba près le fleuve Irtyſch en Sibérie, mord vivement, eſt agile, particuliérement de nuit, aime beaucoup les gouſſes de l’aſtragale tragacanthoïde.
Poids de ſept drachmes, longueur de trois pouces & demi ; poil très-fin ; pieds antérieurs à quatre doigts. (Le pouce eſt très petit & à peine apparent, quoique muni d’un ongle auſſi très petit.) Mouſtaches plus longues que la tête qui eſt aſſez groſſe.
XXXVI. Le Phé. Mus phæus.
Des abajoues ; corps & queue d’un brun cendré, blancs en deſſous.
Pall. gl. p. 86. n. 23. p. 261. t. 15. A. Schreb. Saeugth. 4. p. 708. t. 200. Hablizl. dans S. G. Gmelin. voy. 4. p. 172.