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VI
LES FRÉQUENTATIONS



Samois, lieu de villégiature


Après la suppression du Pont, Samois s’est trouvé comme isolé du mouvement et de la vie générale de la région ; il a perdu son importance, l’exode de la population ayant suivi de près : des souvenirs du passé, oui, mais plus de commerce, plus d’évènements militaires, plus d’histoire. Restaient la batellerie, la navigation qui, prospères, aux 18e et 19e siècles, ont fini elles-mêmes par disparaitre à peu près complètement.

Samois s’est transformé. Il peut s’enorgueillir d’être devenu, de nos jours, un lieu de villégiature, ou de résidence choisi par toute une pleïade d’hommes de notoriété à différents titres : arts, sciences, littérature, politique, etc.

Les citer tous est impossible, le cadre de cette notice ne le permettrait pas. S’il fallait rappeler les noms et les titres des personnes notables vivantes qui fréquentent Samois, il y aurait sans doute, des omissions regrettables, qui pourraient éveiller quelques susceptibilités justifiées, ce qu’à tout prix il convient d’éviter. Aussi, ne sera-t-il question ici que des notabilités disparues, sauf quelques exceptions indispensables.

BIENFAITEURS

En lettres d’or, sur une plaque de marbre, à la Mairie, figurent ou devraient figurer les noms suivants :

1o Mathurin Fouquet, avocat, qui légua à la Commune sa maison et dépendances de Samois, ses biens de Cannes, Montereau et Echouboulains, plus une somme de 10.000 fr. pour fonder un hospice, pour trois malades pauvres du pays et une École de filles (1825). Hospice et École sont installés dans la propriété Fouquet.

2o Victor Chevin qui légua sa fortune, 164.000 fr. de capital, soit 6.000 fr. de rentes sur l’État, aux pauvres (1879).

3o Le Prince Troubetzkoï, qui contribua pour une somme de 8.000 fr. à la construction de l’actuel presbytère (1867),