3o Le Petit-Barbeau en face l’ancienne et célèbre Abbaye de Barbeau, de l’autre côté de la Seine, est un poste forestier, reste d’une ancienne ferme ayant appartenu à la famille de Ségur qui l’a échangée à l’État vers 1850.
Les registres de la paroisse portent que le 16 novembre 1674 « Marguerite de Sedan, femme d’honorable hoe (sic) Henri de Bresson, valet de pied de Sa Majesté, demeurant en sa maison du Petit-Barbeau » fut inhumée dans l’Église.
L’abbaye de Barbeau, de l’autre côté de la Seine, ne fit partie de Samois que par ses dépendances : Le Petit-Barbeau, les Moulins, les Pressoirs, les Prés qu’elle y possédait ; les droits de chasse qui lui avaient été concédés dans la Forêt de Samois, en 1178 par Pierre de Samois, et par les honneurs qu’elle rendit à notre « Maistre d’Escole Polet ».
Cette abbaye fut fondée en 1145, par le Roy Louis VII, qui y fut inhumé en 1180.
Son histoire mériterait tout un chapitre, je me bornerai aux lignes suivantes :
L’abbaye dépendait du diocèse de Sens ; en 1750, elle possédait un revenu de 22.000 livres et payait 800 florins à la Cour de Rome.
Pendant la Révolution, l’Abbé Lejeune, procureur de l’Abbaye, puis curé de Chartrettes, protégea contre la profanation les restes mortels de Louis VII qui furent, en 1817, transférés en grande pompe dans les Caveaux de Saint-Denis.
Sous le 1er Empire, l’abbaye était aménagée pour recevoir les orphelines de la Légion d’Honneur.
Elle fut vendue en 1837 ; l’église, les bâtiments en grande partie ont été démolis ; seule une tourelle est conservée.
C’est maintenant une ferme et un petit château assez coquet, dans un paysage charmant.
4o Les Plâtreries, autrefois le Port à l’Anguille sont au sud.
On y exploitait la pierre à plâtre.
Un acte de la paroisse parle d’un Plastrier du Port à l’Anguille (1645).
Les Plâtreries étaient le délicieux séjour des Pavle, Marchand, Redouté, Biard, Adrien Marx, Alphonse de Neuville.
Le Restaurant des Plâtreries « À la Bonne Matelotte » récemment transféré au Bas-Samois, recevait royalement
