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fectuosité, et qui, dans les premiers cas, n’aurait pas sa raison d’être.

Tête courte. — Avantageuse si toutes ses parties sont en rapport de conformation, si la partie faciale est en rapport avec la partie crânienne ; elle se rapproche du type.

Tête grosse. — Cette conformation est le plus souvent défavorable, surtout au point de vue physique. Une tête pareille, et bien équilibrée dans ses parties, ne peut avoir d’inconvénients sérieux. Au reste, ne voit-on pas des chevaux ainsi faits qui ont une certaine vigueur ? On l’a accusée d’être lourde à la main. Ce défaut est bien vite réduit à néant quand on réfléchit un peu. Où seraient donc les lois de l’harmonie si à une encolure grêle était suspendue une tête lourde ? Cela ne doit pas être, et la puissance musculaire du cou doit être assez forte pour supporter la tête. D’ailleurs, les organes ne se développent-ils pas d’autant plus que leurs fonctions sont plus exagérées ?

Le dressage est le seul exercice qui puisse faire disparaître ce défaut, ou qui puisse le laisser persister quand il n’a pas été bien entendu. Souvent le cheval porte bas la tête et est ramené difficilement, mais c’est en vain qu’on accuserait la tête.

Il est à remarquer aussi qu’il est des chevaux qui ne sont pas aptes au dressage, et ce qui le prouve, c’est que la tête de l’arabe est petite, et que si on fixe un poids additionnel de 5 kilos, il sautera, gambadera quand même, et la tête ne sera pas lourde au cavalier, qui ne s’apercevra pas à la bride de l’augmentation de poids ; il ramènera le cheval aussi facilement qu’auparavant, celui-ci seul sentira le poids qu’il supporte en plus ; tandis qu’il est d’autres animaux, à tête