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Sur l’origine de la légende v. Edzardi, Germania, XXVI, 172 sqq. ; Heinzel, Zur Nibelungensage, 11-15.

6. La préface du Livre des héros. — Composée vers le milieu du xv« siècle, probablement dans la vallée du Rhin.

Manuscrit. — Manuscrit de la bibliothèque du séminaire de Strasbourg, — brûlé en 1870, — écrit vers le milieu du xv« siècle par Diebolt von Hanowe, V. Wilken, Gesch, der Heidelberger Bûcher sammlung, p. 406. La préface du livre des héros a été publiée par von der Hagen, Heldenhuch, I, p. CXI sqq.

Éditions imprimées. — La Ire à Strasbourg vers 1477 (réimpression de Keller, Bihliothék des litterarischen Vereins in Stuttgard, 1887). Sur les autres éditions v. Keller, ibid., p. 764.

L’auteur de la Préface du livre des héros a connu la rédaction D du Jardin des Roses, avec laquelle il combine des données d’ailleurs fort confuses sur le massacre des Nibelungen par Kriemhilt. V. Grimra, Heldensage, n» 1 34 ; Annales de VEst, 1888, p. 93 sqq.


7. Der hörnen Seifrit[1], ein son König Sigmunts im Niderlant, Tragedi mit siebzehn personen und hat sihen actus, de Hans Sachs (1557).

Cité d’après Dichtungen von Hans Sachs, III, Th. hgg. v. J. Tittmann, Deutsche Dichter des 16. ]h,, Bd, VI, p. 209-252.


B. — TRADITION SAXONNE.

I . ThiéTrekasaga : citée d’après Saga DiSriks konungs af Bern, udgivet af c. R. Unger. Christiania, 1853. Traduction allemande de Raszmann, H. S., IL Date de la composition. — Selon qu’on admettra que la ThiSrekssaga a imité certains passages de la Vgîsunga Saga ou l’opinion inverse, on placera la ThiSrekssaga un peu avant ou un peu après 1250. La première de ces opi- nions est soutenue par Bugge et Symons (Beitr., III, 263-271); la seconde, par Storm et Edzardi (Germ., XXIII, 75 sq.). ThiSrekssaga et Nibelungenlied. — L’opinion de Dôring, Zs. f. d, Ph., II, I sqq., 265 sqq., qui regarde la Ths. comme une rédaction en prose forte- ment altérée du Nibelungenlied, semble aujourd’hui définitivement condam- née : la presque unanimité des critiques est d’accord pour reconnaître à la Ths. la valeur d’un témoignage original. 11 n’existe pas encore de travail définitif sur les sources où a puisé le compilateur. Pour la légende des Niflungar il a dû connaître : i» des lieder populaires du Nord de l’Allemagne ; 2° des traditions locales de la ville de Soëst (en vers ? ou simplement orales ?) ; 3° des lieder de l’Allemagne du Sud, extrêmement voisins par le fond et la forme des lieder autrichiens d’où est sorti le Nibelungen- lied; 4° la tradition Scandinave; surtout dans le manuscrit A de la Ths., on

  1. I. Hans Sacha parait avoit appelé son héros Stwfriedt. V. Schweizer, Hans Sacbs, p. 345.